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Sauver des enfants de la dénutrition

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Sauver un enfant dénutrit de moins de 2 ans coûte 0,48 euro par jour pendant 21 jours. Le taux de réussite est de 96 % constaté après 24 mois. Sauver un enfant coûte donc 10 €. C’est tout. C’est simple, on sait le faire.

Résumé du programme

Coline en Répoursuit un programme ancien de 12 années visant à « renutrir », et donc à sauver, des enfants de familles extrêmement pauvres. 30 000 enfants ont déjà bénéficié de ce programme.

Lieu de réalisation du projet

Les bas quartiers d’Antananarivo, Madagascar, les communs alentours et les hauts plateaux.

Objectifs du projet

Le programme de renutrition, lancé, il y a sept ans, permet de renutrir des enfants en bas âge en associant la fourniture d’une farine enrichie (pendant 35 jours), à une éducation nutritionnelle des mères.

Cette farine, fabriquée localement par une ONG française (GRET) a montré son efficacité. A ce jour, 30 000 enfants ont été concernés et sont sortis de la malnutrition.

L’évaluation du programme a été menée par une nutritionniste suisse rattachée à la faculté de médecine de Genève, spécialisée dans l’évaluation de programmes de développement.

Cette étude confirme que le taux moyen de guérison de la malnutrition de 96 % constaté à la sortie du programme se maintient 20 mois après la sortie du programme, tout particulièrement pour les enfants traités de moins de 2 ans.

Population concernée

Prise en charge des femmes enceintes malnutries ou allaitant des enfants atteints de malnutrition modérée à aigue dans 12 CRENAM d’Antanarivo ainsi que des enfants de 6 à 59 mois malnutris.

Budget à financer

Coline en Ré participera à ce programme de renutrition en 2023 à hauteur au moins de 1 500 enfants, soit un budget de 15 000 €. Dans la mesure du possible, Coline en Ré étendra cet objectif à 2 000 enfants, soit 20 000 euros.

Bénéfice attendu

  1. Poursuivre la lutte contre la malnutrition aigüe et modérée des enfants de moins de 5 ans et celle des femmes enceintes et allaitantes dénutries en leur fournissant des suppléments alimentaires sous forme de farine enrichie (Koba Aïna) ;
  2. Mettre l’accent sur l’éducation nutritionnelle des parents, attractive et efficace, destinée à éviter une rechute de la malnutrition aigüe à modérée (MAM) et la prévenir pour le reste de la famille. La mise au point par l’Appel de la méthode des Nutricartes® et leur utilisation sont le point fort de la lutte et de la prévention de la malnutrition pendant les « 1000 premiers jours » de vie de l’enfant depuis sa conception.
  3. coupler cette éducation à l’alimentation équilibrée avec une éducation aux mesures d’hygiène de base (eau, latrines, propreté corporelle et environnementale).
  4. apprendre les attitudes préventives (paludisme, prévention des déshydratations, diarrhées) pour une bonne santé ;
  5. sensibiliser aux bonnes relations parents /enfants et intra familiales ;
  6. proposer des soins préventifs (vaccinations) et curatifs si besoin ;

Le tout dans un même lieu et avec un personnel attentif, formé et chaleureux.

Lire l’interview du Docteur Audras, Inventeur des Nutricartes.